Bapteme de Marcj

Admin Messages : 385 Date d'inscription : 28/06/2008

Marcj monta le parvis de l’église, avec une appréhension qu’il n’avait encore jamais eu.
Pour lui ce jour devait être un tournant dans sa vie.
Après avoir perdu la sienne, il allait enfin rentrer dans une nouvelle famille, la famille aristotélicienne.

Une fois le seuil de l’église franchi, il savait qu’une nouvelle étape débuterait dans sa vie.

Il poussa la lourde porte, son cœur battait si fort dans sa poitrine, qu’il avait l’impression que tout le village pouvait entendre le brut sourd qui raisonnait en lui .

Il mit un pied en avant et entra.

Discrètement elle suit Marcj quand il sort de l'auberge quand elle le voit pénétrer dans l'église après un instant d'hésitation elle se souvient

Mais c'est bien sur !!! C'est aujourd'hui qu'a lieu son baptême !!!

Vite elle pénètre à son tour dans l'église savourant au passage la fraicheur du lieu après la touffeur du dehors.

Comme l'église est calme et silencieuse en ce jour normal pense t'elle tous sont au baptême de Freg j'espère tout de même que Cast arrivera à l'heure ... pour une fois....

Messages : 11 Date d'inscription : 04/04/2009

[De Montpensier à Albi]

Ils avaient pourtant pris la route de façon à arriver quelques jours avant le Baptême donc Castelreng était Parrain. Ils avaient pourtant fort bien préparé ce départ qui devait les voir rester une bonne quinzaine de jours à Albi. Tout avait été minutieusement préparé afin qu'il n'y est aucun impair, mais il fallait croire que la poisse aussi était de la partie.....

Le Seigneur de Léran avait fait apprêter le carrosse le plus confortable pour que son épouse et ses enfants ne soient pas épuisés par tous ces jours de route, le dernier né n'avait que quelques semaines, il fallait donc que tout soit parfait.

L'équipage avait donc pris la route afin de retrouver Dame Aiguemarine et son époux puisque qu'ils devaient voyager ensemble, mais ce fut de très courte durée car les ennuis commencèrent....

A peine les portes de Montpensier passé que le carrosse faisait une embardée, brisant l'une de ses roues. La peur des enfants et d'Oriabel avait été tel qu'il fallut une paire de jours avant que Joséphine veuille remonter en voiture sans rechigner. Le temps lui, s'écoulait mettant l'homme au sommet de la nervosité. Afin de faire revenir un sans blanc de calme, la Dame de Léran poussa son époux à partir en avant, disant qu'elle suivrait dès le lendemain. Ainsi fut donc fait. Il laissa sa garde à son épouse et ses enfants, préféra prendre un cheval de poste pour voyager plus vite, car de cette façon il pouvait pousser la bête sans craindre pour son épuisement et en changer à chaque relai.

Les premiers jours de galops se passèrent sans encombre. Le Seigneur de Léran fonçait vers Albi à bride abattues, les lieux défilaient, les relais voyaient arriver des montures exténuées, le temps de faire seller et de prendre une collation et l'homme repartait à vive allure.

Plus les jours défilaient, plus Castelreng avait conscience qu'il serait en retard et plus cette réalité le mettait en colère. A quelques jours d'Albi, un pigeon qu'il reconnu comme étant sien vint le faire arrêter le temps de la remise et lecture du message.

Son épouse avait griffonné nerveusement ces quelques lignes

Citation :

Mon tendre époux,

Arriverons plus tard que prévu à Albi, l'escorte s'est trompée de chemin et sommes à ce jour dans la mauvaise direction.
Ne t'inquiète pas, le temps de prendre un peu de repos, de refaire l'itinéraire comme il se doit
et nous reprenons la route.
Rassure Nane et Marcj et présente leur mes excuses.

Tendres baisers, Oriabel.

Il est certain que cette lettre ne fit que faire monter d'un cran l'humeur massacrante de Léran. Alors que pour faire lecture de ces tristes nouvelles Castel était descendu de sa monture qui profité de cette halte pour s'abreuver au ruisseau qui courrait à quelque mètres, un oiseau de mauvaise augure fit son apparition épée en main clamant fièrement

" La bourse ou la vie "

On peut dire qu'il tombait à pique celui là ! la poisse perdurait ! le brigand allait lui faire perdre un temps précieux !
Ce dernier n'avait pas plutôt fini sa phrase que Castelreng avait sorti l'épée du fourreau. Un combat s'en suivit effrayant la monture qui détala à quelques mètres des combattants. Quoi que d'une force non négligeable, le Noble finit par prendre le dessus infligeant à l'insolent une raclée tel qu'il implora à genoux le Seigneur de lui laisser la vie. Castelreng accepta donc de pardonner et tout en récupérant sa monture regarda l'homme s'enfuir en boitant.

Le voyage reprit donc........ encore quelques lieux et il serait en Albi. Poussièreux de la racine des cheveux aux bottes, espérant néanmoins avoir le temps de prendre un bon bain avant que ne commence la cérémonie du Baptême de Marcj.

Admin Messages : 385 Date d'inscription : 28/06/2008

Le blond se dirigea vers l'église, afin de célébrer le baptesme d'un paroissien qui le désirait ardemment, mesme s'il pensait qu'il y avait quelque motivation par rapport aux noces prochaines et à ce qui s'ensuivrait... Souriant, il pénétra dans l'église, avisant les deux tourtereaux.

Mes enfants, bonsoir à vous. Comment vous portez-vous?

Marcj vit rentrer Nane dans l’église, il s’approcha d’elle en souriant et lui prit la main.

Ma douce vous êtes là, j’en suis heureux.

Rien que le contact de sa main dans la sienne, et l’angoisse qu’il ressentait depuis ce matin, le quitta.
Il plongea son regard dans le sien, et demanda avec une pointe d’angoisse :

Avez-vous des nouvelles de mon parrain ?

Mais Nane n’eut pas le temps de répondre, que le curé entra a son tour.

[rp]
Mes enfants, bonsoir à vous. Comment vous portez-vous?
[/rp]

Marc se tourna vers lui , lui serra la main en répondant

Bonjour mon père, nous allons aussi bien que possible…. J’étais un peu angoissé en arrivant … mais maintenant ça va un peu mieux.

Admin Messages : 385 Date d'inscription : 28/06/2008

Un sourire éclaire son visage lorsqu'il saisit sa main.

Et moi qui voulais demeurer discrète il semble que ce soit encore raté.

Son regard s'assombrit quelque peu cependant lorsque Marcj lui demande si elle a vu son parrain.

Hélas ... Commence t'elle. A ce moment, Baron leur parle, probablement pour apaiser quelque peu la fébrilité et la tension de Marcj, qui sont presque palpables.

Nous allons aussi bien que possible mon cher curé !

En chuchotant elle ajoute en direction de Marcj

Je suis arrivée juste derrière vous je n'ai pas vu de cheval écumant sur le parvis ni de cavalier éreinté par une trop longue route accomplie à bride abattue.

Messages : 11 Date d'inscription : 04/04/2009

[ Pendant ce temps, à quelques lieux d'Albi..... ]

Le carrosse emmenant Oriabel et les enfants avait fini par rejoindre Castelreng à son grand soulagement. S'était joint à eux, une jeune personne qui ferait la joie de la famille en arrivant à Albi. Il était certain que cette surprise serait de taille ! Le Seigneur de Léran n'avait pas dissimulé sa joie en la retrouvant et lui avait aussitôt demander d'aller s'installer aux cotés de son épouse pour poursuivre la route. Ils avaient là perdu de nouveau un temps précieux. La jeune personne étant arrivée que très peu vêtue, il avait donc fallut trouver dans les bagages de la dame de Léran un nécessaire plus qu'utile pour qu'elle ressemble à autre chose qu'un vagabond. Castel eut droit là a la totale et n'avait pas caché sa grimace d'impatience lorsqu'il avait entendu : " Il lui faut un bon bain..... Il faut choisir ses vêtements avec soin..... ça prendra le temps qu'il faut... et patati et patata...." ensuite ce fut le moment de la tétée qui ne pouvait être donner dans le carrosse. GRRRrrrrr de quoi devenir fou pour un homme ! Dire qu'il avait rongé son frein serait un vain mot....

Cependant les lieux défilaient malgré tout mais il trouvait que l'avancée n'était pas suffisamment rapide. Avec les enfants et surtout les deux derniers, ils étaient contraint de faire plus de haltes qu'ils auraient dut. Plusieurs fois Oriabel lui avait dit d'aller de l'avant et à chaque fois il avait imposé un refus catégorique. Les routes du Rouergue n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler des routes sûres et Castelreng aurait eut l'impression de donner sa famille en pâture aux brigands. Il rongeait donc son frein, laissait croire par des sourires que son humeur était parfaite alors qu'il en était tout autre. Lorsqu'il croyait pouvoir atteindre tel ou tel endroit dans un temps précis, il fallait faire un arrêt. C'était parfois pour nourrir Tristan, pour les besoins naturels de Joséphine, Heaven ou Hélie, Pour ramener le calme suite aux chamailles et caprices des jumeaux. Il y avait toujours quelque chose qui faisait que des heures étaient perdues.

Albi se profilait au loin, Castelreng ressentit un grand soulagement en regardant grossir de minutes en minutes les remparts de la ville. Pourvu qu'aucun problèmes ne viennent s'ajouter se pensa t-il. Il ordonna à deux de ses gardes d'aller en avant annoncer son arrivée afin de gagner un peu de temps. Il se plaça ensuite à la hauteur de la portière du carrosse et avisa son épouse qu'il se rendrait directement à l'église alors qu'elle et le reste de la troupe se rendrait sans attendre à l'auberge de Nane prendre un repos plus que nécessaire, puis retourna en tête de convois alors qu'aux portes de la ville on entendait :

Place au Seigneur de Léran !

Messages : 11 Date d'inscription : 04/04/2009

Citation :: (Baron) Sengir dit :

Le blond incita tout le monde à s'asseoir et se dirigea vers l'autel. Parlant d'une voix forte, il s'adressa aux paroissiens présents.

Aujourd'hui, est le grand jour où nous accueillons un nouveau fidèle parmi nous. En effet, Marcj a souhaité faire partie de la grande communauté aristotélicienne. Que ce jour soit pour lui un jour nouveau, une seconde naissance au sein de la communauté des fidèles. Mais pour ce faire, que vous tous ici présents et surtout lui, jettent au loin les misérables pensées et actes honteux pesant sur vos cœurs. Que nos cœurs soient lavés par la prière de la confession.

[ Enfin à Albi ]

C'est au triple galop que le Seigneur de Léran entra en Albi et traversa la ville afin de rejoindre l'église. Les cloches annonçant le début de la cérémonie avant sonné depuis longtemps. Castelreng les avait vaguement entendu et sa rage du retard n'avait fait que grandir.

Une fois parvenu sur le parvis du saint édifice Il sauta bas de sa monture qui écumait tant il avait fini par la pousser, attrapa le premier gosse en vue et lui ordonna presque d'aller ramener le cheval au relais de poste et lui en rapporter un frais. Il balança plus qu'il ne donna quelques deniers au marmot et gravit prestement les marches de l'église.

Quand il franchit le seuil, la cérémonie était, comme il le pensait, commencée. On peut dire que son entrée ne fut pas des moins discrète ! Dans son élan il se prit les pieds dans les pattes d'un banc alors qu'il était à rejoindre les places Seigneuriales et ne put retenir un juron alors que le curé était à parler.

Les paroissiens, après avoir vaguement entendu ses bruits de bottes, le banc bousculé, entendirent dire ...

Que nos cœurs soient lavés par la prière de la confession...Vindiou d'merdaille !!!!!

Tout seigneur qu'il était, Castelreng en oublia le lieux où il se trouvait et ce n'est que lorsque son regard croisa celui du curé qu'il réalisa ....

Messages : 11 Date d'inscription : 04/04/2009

Citation :: (Baron) Sengir dit :

Hem.

Le blond avait le sourcil qui tressaillait sous la colère contenue. Une petite prière au Très Haut lui demandant de lui pardonner pour ses pensées assassines puis il se tourna vers le nouvel arrivant. L'œil glacial et le ton des plus chaleureux, il lança :

Messire Castelreng, comme c'est gentil de passer nous voir! Et j'entends à vos mots qui s'échappent sans controsle de votre bouche que vous estes plus qu'impatient de faire usage de parole.

En tant que parrain de Marcj, vous ferez bien honneur de réciter devant tous la prière de la confession et le credo aristotélicien. Car dans les moeurs, et la poursuite de la vertu, un parrain se doit de donner l'exemple.

Il avait fait claquer ces derniers mots de la langue.

Et comme vous estes debout vous pourrez en profiter pour lire aux fidèles un extrait du Livre des Vertus, n'est ce pas?

Le regard lancé signifiait que c'était une question rhétorique, ne souffrant aucune contestation.

Dire qu'il était bien dans ses bottes suite à ça aurait été un euphémisme !

Castelreng se mordit la langue pour ne pas ronchonner. Non content d'être en retard il avait fallut qu'il se prenne les pieds dans ce fichu banc et avait attiré l'attention de tous.
Il marmonna une excuse que lui seul put comprendre et s'avança vers l'autel en passant ses mains sur ses vêtements afin d'en ôter la poussière de la route. Soyez certain que la poussière vola . Etait-ce là une façon de se venger des remarques dites par le curé ? possible ....

C'est donc en regardant le curé droit dans les yeux que le Seigneur de Léran se mit à réciter la confession avant d'enchainer sur le crédo.
Bapteme de Marcj Lueursaubemontagnefileeiu1

Bapteme de Marcj Lueursaubemontagnefileeiu1

Contrairement à toute attente ça lui permis de se calmer un temps soit peu. Il prit ensuite le livre des vertus que lui tendait Baron et sans un regard à qui que ce soit, tant il était mal à l'aise, il fit lecture.

Citation :: Vita de Christos, chapitre XII

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Sa lecture terminée, il osa un regard vers son filleule et sa soeur.

Messages : 11 Date d'inscription : 04/04/2009

A la question que lui posa le blond curé, Castelreng regarda son filleul puis se retourna vers l'homme d'église et affirma à voix haute.

Je certifie que Marcj ici présent a bien fait sa demande de baptême en toute conscience, qu'il n'a subit aucune pression et que sa foy est sincère
Je Jure de toujours l'accompagner sur le chemin de la foy et de l'aider à surmonter les épreuves qu'il pourrait rencontrer
J'accepte d'être son parrain devant le très Haut et les hommes