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 La médecine au moyen age

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Dame Nane
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MessageSujet: La médecine au moyen age   La médecine au moyen age Icon_minitimeSam 3 Jan - 21:06

afin d'enrichir le rp voici quelques informations sur la peste au moyen age

La peste bubonique sévissait de façon endémique en Asie centrale, et ce sont sûrement les guerres entre Mongols et Chinois qui déclenchèrent l'épidémie. Elle se déclare en 1334 dans la province chinoise du Hubei et se répand rapidement dans les provinces voisines (Jiangxi, Shanxi, Hunan, Guangdong, Guangxi, Henan et Suiyuan, une ancienne province disputée entre les empires mongol et chinois).

En 1346, les Tatars attaquent la ville portuaire de Caffa, comptoir commercial génois sur les bords de la mer Noire, en Crimée et établissent son siège. L’épidémie, ramenée d'Asie centrale par les Mongols touche bientôt assiégeants et assiégés, car les Mongols catapultent leurs cadavres par dessus les murs pour infecter la ville.

Le siège est levé faute de combattants valides en nombre suffisant, Gênes et les Tatars signent une trêve ; les bateaux génois quittent la ville, transmettant la peste à tous les ports où ils s'arrêtent : la maladie atteint Messine en septembre 1347[4], Gênes et Marseille en décembre de la même année. Venise est atteinte en juin 1348. En un an, tout le pourtour méditerranéen est atteint.

Dès lors, la peste ravage toute l’Europe du sud au nord, d’autant plus qu’elle rencontre un terrain favorable : les populations n’ont pas d’anticorps contre cette variante du bacille de la peste, et elles sont déjà affaiblies par des famines à répétition,[5] des épidémies[6] dues au refroidissement climatique sévissant depuis la fin du XIIIe siècle et des guerres[7]. Dans la partie occidentale de l’Europe, la prolifération des gros rats orientaux Rattus norvegicus au détriment du petit rat noir européen Rattus rattus, joua également un rôle important, les chats ayant quasiment disparu au XIVe siècle en raison des superstitions[8], sans que les furets aient retrouvé leur vogue antérieure.

Diffusion [modifier]
Carte de diffusion de la peste noire


La peste noire se répand comme une vague et ne s’établit pas durablement aux endroits touchés. Le taux de mortalité moyen d’environ 30 % de la population totale (et de 60 à 100 % de la population infectée) est tel que les plus faibles sont vite tués et le fléau ne dure en moyenne que six à neuf mois.

Depuis Marseille (novembre 1347), elle gagne rapidement Avignon (janvier 1348), alors cité papale et carrefour du monde chrétien, ce qui lui donne une formidable plateforme de diffusion. Elle atteint Paris en juin 1348, et en décembre 1348, toute l’Europe méridionale, de la Grèce au sud de l'Angleterre, est touchée. En décembre 1349, la peste a traversé presque toute l’Allemagne, le Danemark, l’Angleterre, le Pays de Galles, une bonne partie de l’Irlande et de l’Écosse. Elle continue ensuite sa progression vers l'est et vers le nord dévastant la Scandinavie en 1350, puis se perd dans les vastes plaines inhabitées de Russie en 1351.

Cette progression n'est pas homogène. Les régions ne sont pas toutes touchées de la même façon. Des villages et même certaines villes sont épargnés comme Bruges, Milan et Nuremberg au prix de mesures d'exclusion drastiques, et il en est de même pour le Béarn et la Pologne (carte ci-contre).

Conséquences [modifier]

La peste cause d’importants troubles économiques, sociaux et religieux :

* la main d’œuvre vient à manquer et son coût augmente, en particulier dans l’agriculture. De nombreux villages sont abandonnés, les moins bonnes terres repartent en friche et la forêt s'y développe ;
* les villes se désertifient les unes après les autres, la médecine de l’époque n'ayant ni les connaissances ni les capacités de juguler les épidémies ;
* les revenus fonciers s’effondrent suite à la baisse du taux des redevances et à la hausse des salaires ;
* des groupes de flagellants se forment et tentent d’expier leurs péchés avant l’Apocalypse, dont ils pensent que la peste n’est qu’un signe annonciateur ;
* les juifs, les gitans, « gens du voyage » et une autre population généralement connue sous le nom de cagots, suspectés par la population d’empoisonner les puits, sont persécutés en dépit de la protection du pape Clément VI (voir ci-dessous).

La peste marque également les arts : voir en particulier les danses macabres et l'œuvre de Bocaccio « Le Décameron ».

Bilan humain [modifier]


Les sources documentaires sont assez éparses et couvrent généralement une période plus longue, mais elles permettent une approximation assez fiable. Les historiens s’entendent pour estimer la proportion de morts entre 30 et 50 % de la population européenne. Les villes sont plus durement touchées que les campagnes du fait de la concentration de la population, mais aussi des disettes et difficultés d’approvisionnement provoquées par la peste. Il semble qu’en Europe, la tendance était à la diminution de la population depuis le début du XIVe siècle, du fait des famines et de la surpopulation. Cette décroissance dura jusqu'au début du XVe siècle, amplifiée par la surmortalité due à la peste.

En France, entre 1340 et 1440, la population a décrû de 17 à 10 millions d'habitants soit 42 % de moins. Le registre paroissial de Givry (Saône-et-Loire), l'un des plus précis, montre que sur environ 1 500 habitants, 649 enterrements eurent lieu en 1348, dont 630 de juin à septembre, pour une paroisse qui en comptait environ 40 par an habituellement, soit un taux de mortalité de 40,6 %.

En Italie, il est communément admis par les historiens que la peste a tué au moins la moitié des habitants. Seule Milan semble avoir été épargnée, quoique les sources soient peu nombreuses et imprécises à ce sujet. Les sources contemporaines citent des taux de mortalité effrayants : huit sur dix à Majorque, autant à Florence, trois sur quatre à Venise, etc.

En Espagne, la peste a pu décimer de 30 à 60% de la population, en particulier celle de l’Aragon (neuf vagues entre 1348 et 1401).

En Autriche, on compte 40 000 victimes à Vienne et 25 à 35 % de la population est décimée.

C'est l’Angleterre qui nous a laissé le plus de sources, ce qui, paradoxalement, rend l'estimation du taux de mortalité plus ardue, les historiens basant leurs calculs sur des documents différents. Les chiffres avancés vont ainsi de 20 % à 50 %. Cependant, les estimations de population entre 1300 et 1450 montrent une diminution située dans une fourchette de 45 à 70 %. Même si là encore la baisse de population était une tendance avant l'arrivée de la peste, ces estimations rendent le bas de la fourchette (20 %) peu crédible, d'autant plus que ce taux se base sur des documents concernant des propriétaires terriens laïcs qui ne sont pas représentatifs de la population essentiellement paysanne et affaiblie par les disettes.

On estime aussi que la population citadine d'Allemagne a diminué de moitié. Hambourg aurait perdu 66 % de sa population, Brême 70 %, la Pomérélie 42 %.[réf. nécessaire]

Émeutes antijuives [modifier]

Icône de détail Article détaillé : Accusation d'empoisonnement des puits contre les Juifs.

Dès 1348, la peste provoque des émeutes antijuives en Provence. La synagogue de Saint-Rémy-de-Provence est incendiée (elle sera reconstruite hors de la ville en 1352). Des Juifs sont brûlés à Serres, en Dauphiné, d'autres massacrés en Navarre et en Castille. Le 13 mai 1348, le quartier juif de Barcelone est pillé[9].

Les Ashkénazes d’Allemagne sont victimes de pogroms. En septembre 1348, les Juifs de la région de Chillon, sur le lac Léman en Suisse, sont torturés jusqu’à ce qu’ils avouent faussement avoir empoisonné les puits[10]. Leurs confessions provoquent la fureur de la population qui se livre à des massacres et à des expulsions. Trois cents communautés sont détruites ou expulsées. Six mille Juifs sont tués à Mayence. De nombreux Juifs fuient vers l’est, en Pologne et Lituanie.

Près de 2 000 Juifs sont brûlés à Strasbourg le 14 février 1349[11], d'autres sont jetés dans la Vienne à Chinon. En Autriche, le peuple, pris de panique, s’en prend aux communautés juives soupçonnées d’avoir diffusé l’épidémie et Albert II d'Autriche doit intervenir pour protéger ses sujets juifs.[12].

Pour plus d'information sur les persécutions dont les Juifs furent l'objet suite à la peste noire, on se rapportera à l'Histoire des Juifs par Heinrich Graetz.


Dernière édition par Dame Nane le Sam 3 Jan - 21:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La médecine au moyen age   La médecine au moyen age Icon_minitimeSam 3 Jan - 21:10

Traitements [modifier]
Médecin affublé de son masque caractéristique de l'époque de la peste. Le long bec renfermait des épices pour atténuer l'odeur des cadavres (gravure de 1656).

La médecine du XIVe siècle est bien impuissante face à la peste qui se répand, les médecins débordés ne savent que faire devant cette maladie qui les atteint autant que leurs patients. Néanmoins, quelques conseils, vains, sont donnés :

* brûler des troncs de choux et des pelures de coing ;
* allumer des feux de bois odoriférants dans les chaumières ;
* faire bouillir l'eau et rôtir les viandes ;
* prendre des bains chauds ;
* pratiquer l'abstinence sexuelle ;
* pratiquer de nombreuses saignées ;
* administrer des émétiques et des laxatifs, l'effet obtenu étant l'affaiblissement des malades qui meurent plus rapidement ;
* organiser des processions religieuses solennelles pour éloigner les démons, d'où l'origine d'une fête religieuse passée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, la Ducasse de Mons.

Dans la littérature [modifier]

Le Décaméron de l'auteur italien Boccace a pour cadre la peste noire de 1348 qui sévit à Florence.

Plusieurs uchronies ont été écrits sur le thème de la Peste Noire. Ainsi, dans La Porte des mondes de Robert Silverberg, l’auteur imagine que la peste noire est bien plus meurtrière, éliminant les trois quarts de la population européenne et changeant complètement l’histoire du monde. Cette idée est également repris par Kim Stanley Robinson dans Chroniques des années noires, mais dans cette uchronie c'est la totalité des habitants de l’Europe qui meurt, entraînant (de la même façon que dans le roman précédent) une histoire complètement différente de celle que l'on connaît.
Les populations du Moyen Âge étaient totalement démunies face à la peste, comme face aux autres maladies graves d'ailleurs. Le traitement s'est longtemps limité à :

* prier les saints, notamment saint Roch[10] et saint Sébastien (voir Saints antipesteux) ;
* organiser des processions de flagellants, brûler les hérétiques, les juifs et les lépreux accusés de propager la maladie (voir Peste noire : Conséquences) ;
* la thériaque, composée de multiples plantes, a été utilisée. Sa teneur en opium devait diminuer légèrement la diarrhée et les douleurs ;
* les bézoards, les sécrétions animales (sang de vipère et bave de crapaud), étaient largement utilisés avec le succès que l'on devine ;
* la purge et la saignée, en aggravant l'état de choc et la diarrhée, permettaient peut-être d'abréger les souffrances des patients ;
* le traitement dit « électuaire des trois adverbes »[11] : « cito, longe, tarde », (pars) vite, (va) loin, (reviens) tard – traitement pas toujours facile à mettre en œuvre, et susceptible de propager plus encore la maladie.

À partir du XVIe siècle, les mesures d’isolement apparaissent, avec désinfection et fumigation des maisons, isolement des malades, désinfection du courrier et des monnaies, création d’hôpitaux hors les murs, incinération des morts. La mise en quarantaine systématique des navires suspects s’avère efficace pour éviter de nouvelles épidémies, chaque relâchement de l’attention rappelant sans tarder les conséquences possibles (voir Peste de Marseille (1720)).

Le masque au bec de canard (voir photo) a été imaginé par De Lorme, médecin de Louis XIII ; on y plaçait des plantes aromatiques aux propriétés désinfectantes, notamment de la girofle et du romarin. On citera également le vinaigre des quatre voleurs (vinaigre blanc, absinthe, genièvre, marjolaine, sauge, clou de girofle, romarin et camphre) imprégnant une éponge que l'on portait devant la bouche, et qui était censé protéger de la contagion.

La tradition signale que trois professions sont épargnées : les chevriers et palefreniers (car l'odeur des chèvres et des chevaux repousserait les puces du rat), et les porteurs d’huile car l’huile qui les oint repousserait elle aussi les puces.


Historique [modifier]
Thériaque : Illustration du Tacuinum sanitatis


* La thériaque (appelée θηριον par les grecs) est un célèbre contrepoison décrit pour la première fois par Andromaque, médecin de Néron. S'inspirant du contrepoison de Mithridate, Andromaque décrit en vers élégiaques un mélange de plus de cinquante drogues, plantes et autres ingrédients dont le castoréum, l'opium, la vipère et la scille. Au IIe siècle, le médecin grec Galien inventa la thériade, qui fut au contraire, le premier antidote contre les poisons à base de jus de pavot.

* Préparée par les apothicaires, la composition de la thériaque a beaucoup varié. Celle préparée par les apothicaires vénitiens et montpelliérains était très réputée.

* Du fait de nombreuses fraudes durant sa fabrication, les apothicaires parisiens décidèrent au XVIIe siècle de la préparer en public devant des médecins et des représentant des autorités. C'est Moïse Charas qui le premier, en 1667, rendit sa formule publique. Il la préparait au cours de la semaine de la thériaque, vers le mois de février. Sa préparation nécessitait plus d'un an et demi (car elle devait fermenter) et faisait appel à plusieurs dizaines d'ingrédients végétaux, minéraux et animaux des plus variés, sans compter le vin et le miel : gentiane, poivre, myrrhe, acacia, rose, iris, rue, valériane, millepertuis, fenouil, anis ainsi que de la chair séchée de vipère et de castor.

* La thériaque, qui passait pour une véritable panacée, devait la majeure partie de son action à l'extrait d'opium qu'elle renfermait (environ 25 mg pour 4 grammes). Elle ne fut supprimée du Codex qu'à la fin du XIXe siècle.

Composition [modifier]

* La formule de la thériaque telle que la donne Galien fut exactement rapportée dans divers ouvrages, et notamment dans la pharmacopée de Johann Zwelfer (Pharmacopoeia augustana, 1653) et le Codex français de 1758. Il y entre alors des trochisques (rondelles desséchées) de scille, de vipère et d’hédicron. Depuis Zwelfer, la formule primitive avait été lentement modifiée, mais sur des points de détail seulement : certains composants ne se rencontrant plus dans le commerce de la droguerie, on leur avait substitué des produits équivalents. La modification la plus importante fut, dans la seconde moitié du XIXe siècle seulement, l’abandon de la chair de vipère desséchée.
* La formule légale de la thériaque, à la fin du XIXe siècle, était la suivante selon le Codex (poids des composants donné en grammes) :

Opium de Smyrne : 120 ; gingembre : 60 ; iris de Florence : 60 ; valériane : 80 ; acore aromatique : 30 ; rapontic (rhubarbe) : 30 ; quintefeuille (potentille) : 30 ; racine d’aristoloche : 10 ; racine d’asarum : 10 ; racine de gentiane : 20 ; racine de meum : 20 ; bois d’aloès : 10 ; cannelle de Ceylan : 100 ; squammes de scille : 60 ; dictame de Crète(marjolaine) : 30 ; feuilles de laurier : 30 ; feuilles de scordium : 60 ; sommités de calament : 30 ; sommités de marrubes : 30 ; sommités de pouliot : 30 ; sommités de chamaedrys (germandré) : 20 ; sommités de cammaepitys : 20 ; sommités de millepertuis : 20 ; rose rouge : 60 ; safran : 40 ; fleurs de stoechas (lavande) : 30 ; écorce sèche de citron : 60 ; poivre long : 120 ; poivre noir : 60 ; fruits de persil : 30 ; fruits d’ammi : 20 ; fruits de fenouil : 20 ; fruits d’anis : 50 ; fruits de séseli : 20 ; fruits de daucus de Crète (carotte) : 10 ; fruits d’ers : 200 ; fruits de navet : 60 ; fruits de petit cardamome : 80 ; agaric blanc (champigon de Paris) : 60 ; suc de réglisse : 120 ; cachou : 40 ; gomme arabique : 20 ; myrrhe : 40 ; oliban : 30 ; sagapénum (Gomme séraphique) : 20 ; galbanum (extrait de férule) : 10 ; opopanax : 10 ; benjoin : 20 ; castoréum : 10 ; mie de pain : 60 ; terre sigillée : 20 ; sulfate de fer sec : 20 ; bitume de Judée : 10.

On pilait toutes ces substances convenablement desséchées, on les passait au tamis de soie de manière à obtenir une poudre très fine et à laisser le moins possible de résidus : c’était la poudre thériacale. On prenait alors 1000 grammes de cette poudre, 50 grammes de térébenthine de Chine, 3500 grammes de miel blanc et 250 grammes de vin de Grenache.
On liquéfiait dans une bassine la térébenthine, et on y ajoutait assez de poudre thériacale « pour la diviser exactement ». D’autre part on faisait fondre le miel et, tandis qu’il était assez chaud, on l’incorporait peu à peu au premier mélange ; on y ajoutait alors par petites quantités le reste de la poudre et du vin, ce qui devait donner finalement une pâte un peu molle.
Après quelques mois, on triturait de nouveau la masse dans un mortier pour la rendre parfaitement homogène.

Mode d’administration et doses [modifier]


La thériaque était un électuaire, c’est-à-dire une pâte de consistance un peu plus solide que le miel, assez molle quand elle était récente, assez ferme lorsqu’elle avait vieilli (souvent de plusieurs années). Sa couleur était noirâtre en raison du suc de réglisse qu’elle contenait. Pour les affections internes, on l’administrait ordinairement à raison de 4 grammes chez l’adulte, et de 50 centigrammes à 2 grammes chez les enfants, selon l’âge. On la faisait prendre soit nature, soit en potion en la délayant dans de l’eau. Pour les affections externes, elle pouvait s’employer en pommade, ou en teinture après l’avoir délayée dans de l’ eau-de-vie (dans la proportion d’une partie de thériaque pour 6 d’eau-de-vie).


Les informations de ce topic ont été piochées sur Wikipédia. Si la plupart sont fiables elle ne sont que le fruit du bon vouloir de certains et peuvent parfois être sujette a caution ce qui n'ôte rien au travail de recherche effectué par les gens qui ont rédigé ou complétés ces articles.
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MessageSujet: [b]La peste elle meme et ses symptomes[/b]   La médecine au moyen age Icon_minitimeLun 5 Jan - 0:57

A. Les caractéristiques

Maladie infectieuse, contagieuse et épidémique venue d'Asie. L'agent infectieux est un bacille ( Yersinia pestis) découvert en 1894 par A. Yersin.. C'est jusqu'à présent, la maladie qui, dans l'histoire, est responsable du plus grand nombre de morts.
On distingue 3 formes de peste:
- la peste bubonique: transmise à l'homme par la puce du rat. En l'absence de traitement, elle est mortelle dans 80% des cas.
La peste pulmonaire: mortelle dans 100% des cas, en moins de 24h, elle est transmise par voie repiratoire entre humains.
La peste septicémique qui est l'évolution terminale des deux autres formes.
A l'origine, le mal bubonique (caractérisé par une forte fièvre et des ganglions suppurés) touche essentiellement les rongeurs, mais il peut être transmis à l'homme par l'intermédiaire de puces ou de poux infectés. Plusieurs vagues de peste ont touché l'Europe et le bassin méditerranéen entre le Vème siècle et la disparition des grandes épidémies de la maladie, à la fin du XIXes.

B. Les symptômes


Les premiers symptômes de la peste bubonique sont des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs articulaires et une sensation générale de malaise. Les ganglions lymphatiques de l'aine, et plus rarement des aisselles et du cou, sont gonflés et douloureux. La température, accompagnée de frissons, oscille entre 38.3 et 40.5 C°. Le pouls et la respiration s'accélèrent et le malade est épuisé et apathique. Les bubons gonflent jusqu'à avoir la taille d'un oeuf.
Dans les cas non mortels, la température commence à diminuer au bout de cinq jours et redevient normale en deux semaines environ. Dans les cas mortels, le décès survient en moyenne au bout de quatre jours.
Dans les cas de peste pulmonaire primaire, l'expectoration (crachat) est d'abord visqueuse et sanglante; elle devient ensuite liquide et rouge vif. La mort apparaît en général deux ou trois jours après l'apparition des premiers symptômes.
La couleur violacée, caractéristique de toutes les victimes de la peste au cours des dernières heures, est due à une défaillance respiratoire. Tous ces symptômes ont donné naissance à ce qu'on appelle communément la peste noire.

Pour plus d'information voir le site suivant d'ou j'ai extrait les informations
http://www.helmo.be/esas/mapage/euxaussi/sante/pesteco.html
[b]
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